Écriture, conception
Le Collectif BPM
Jeu
Catherine Büchi
Lea Pohlhammer
Pierre Mifsud
Mathias Brossard
Julien Jaillot
Collaboration artistique
Mathias Brossard
Aide à la conception
François Gremaud
Direction d’acteur·trice·s
Julien Jaillot
Scénographie
Fredy Porras
Costumes
Aline Courvoisier
Création sonore
Andrès Garcia
Création lumière
Yan Godat
Mapping
Yann Longchamp
Responsable technique
Stéphane Gattoni
Administration
Collectif BPM
c/o Stéphane Frein
Administration culturelle
Avenue de Cour 82
CH - 1007 Lausanne
Stéphane Frein
+ 41 (0)78 808 77 80
Diffusion
Elisabeth Le Coënt
+ 33(0)6 10 77 20 25
Plus d’informations
Dossier disponible sur demande
« Le collectif convoque ici une scénographie désuète, tout comme il fait revivre les objets du quotidien devenus obsolètes dans La Collection. L’idée étant de défendre l’obsolète, comme une résistance joyeuse. »
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Le Collectif BPM se propose de raconter « l’histoire de l’histoire » de L’Oiseau vert de Benno Besson inspirée de la comédie italienne de Carlo Gozzi et créée en 1982 à la Comédie de Genève dont la mise en scène et les dispositifs scéniques furent époustouflants et ont marqué le public.
Par des chemins détournés, ballottés par les soubresauts d’une dramaturgie rocambolesque, le Collectif BPM tente de rassembler les morceaux de l’histoire de L’Oiseau vert. Cette entreprise joyeuse, sauvage et appliquée considère avec la même attention chaque facette de l’objet théâtral étudié. Trois personnes évoquent un spectacle merveilleux qui fut joué il y a 40 ans et tentent de retrouver le fil de cette histoire fabuleuse et cauchemardesque. Il·elle·s s’égarent volontiers dans des digressions, croisent des fantômes et autres monstres, et l’histoire se raconte aussi à travers le prisme de différents points de vue. Amoureux des objets, ils vont les faire parler…
Imaginons ce que pourraient nous raconter le décor de L’Oiseau vert, le sol foulé, piétiné maintes fois, roulé, rapiécé, meurtri, déchiré, raccommodé, les tentures, tirées, teintes, patinées, ignifugées, les arbres, les accessoires, les costumes, les masques, les chaussures… Toutes ces choses si belles que l’on remarque parfois à peine, façonnées par des mains expertes et anonymes sur un coin d’établi, au fond d’un atelier, sous les néons d’un grand hangar…
Avec Vers l’Oiseau vert, le Collectif BPM désire redonner vie au théâtre féerique qui nous éblouit et nous émerveille. Une véritable invitation à redécouvrir un certain théâtre qui n’est plus, ou qui tend à disparaître, en remettant en lumière les savoir-faire qui font la richesse et le faste d’un théâtre.
Aller vers, tendre vers… Tenter de rassembler les pièces d’un puzzle, retrouver des sensations, des images, des gestes, rendre compte d’un temps qui n’est plus en empruntant des points de vue, des chemins différents. Aller vers, c’est tenter, essayer, hésiter, insister, se tromper, recommencer… C’est se mettre en mouvement, en route! C’est ainsi que nous construisons notre univers.
Pour l’Oiseau vert, nous disposons d’une fable et d’une proposition scénographique très forte. À travers cette pièce nous voulons parler du merveilleux au théâtre et mettre à l’honneur le travail des artisan·e·s, des technicien·ne·s, des machinistes qui oeuvrent dans l’ombre et sans lesquels.les rien ne serait possible. Tous ces métiers, ces savoir-faire si précieux tendent pourtant à disparaitre.
Nous revendiquons la tentative. Nous ne sommes pas des spécialistes du jeu masqué mais nous aimons nous confronter à des styles différents, à de nouvelles contraintes en partant de ce que nous sommes et de nos possibilités. Avec Vers l’Oiseau vert, nous voulons expérimenter le plaisir d’un jeu totalement engagé inspiré par les codes de la Comedia Dell Arte ou de la farce. Chaque interprète assumera plusieurs personnages. Certaines parties de la fable seront citées ou racontées. La scénographie agit dans notre histoire comme un personnage. Nous la découvrons comme des explorateurs, nous la transformons en tirant sur des fils mais elle peut aussi nous surprendre, nous échapper, nous déstabiliser, voire nous effrayer. Nous ne sommes pas forcément maître et maîtresses du jeu ni de l’histoire.